Participation belge
Deux institutions scientifiques fédérales belges participent à la mission Vénus Express. Il s'agit de L'Observatoire Royal de Belgique (O.R.B.) et de l'Institut d'Aéronomie Spatiale de Belgique (I.A.S.B.). La participation belge ne s'arrête pas là, car une société belge (Nexans) spécialisée dans le câblage électrique a contribué à la réalisation de la sonde. O.R.B.
L'Observatoire prend part à l'expérience en Radio-Science (VeRa) . L'objectif est
d'étudier la répartition des masses à l'intérieur de Vénus à l'aide de la communication entre la sonde et la Terre.
Le principe est de reconstituer l'orbite de la sonde afin de repérer les modifications de sa trajectoire
qui ne sont pas exécutées volontairement.
Cette expérience sera réalisée par l'équipe du professeur Véronique Dehant qui effectue les mêmes recherches sur Mars.
Pour comprendre la manière dont se déroule cette expérience, il faut partir de la notion de champ de pesanteur.
Tout corps exerce un champ de pesanteur, mais il est aussi proportionnel à la masse du corps qui le produit.
C'est pourquoi, la force que peut exercer une pomme, par exemple, est infime par rapport à celle qu'exerce
une planète comme la Terre (dont la masse est de 5.98 x 1024 kg). I.A.S.B.
L'Institut d'Aéronomie Spatiale de Belgique participe également à cette
mission en analysant les informations que fournit le spectromètre infrarouge SPICAV/SOIR
qui doit analyser la composition chimique de l'atmosphère de Vénus. |