La composition de la surface de Mercure est encore inconnue à ca jour. Un des objectifs des sondes
BepiColombo (ESA) et
Messenger (NASA) est de collecter des informations sur la composition
de la surface de Mercure. Une réponse qui nous en apprendra beaucoup sur la formation de Mercure et par la même occasion du système
solaire. La surface de Mercure est couverte de cratères, elle ressemble beaucoup en apparence à la Lune. La plupart des bombardements
ont eu lieu il y a plus de 3500 millions d'années, principalement au début de la formation du système solaire (il y a 4,6 milliards
d'années), ainsi qu'à la période du « Late Heavy Bombardment », le bombardement tardif intensif (il y a 3,8 milliards d'années).
Selon le scénario le plus accépté par les scientifiques, Mercure recevait, à ces époques beaucoup plus d'impacts que les
autres planètes telluriques à cause de sa proximité avec le Soleil, très massif et attractif. Les corps avaient une vitesse
particulièrement élevée lorsqu'ils frappaient Mercure qui, de plus, n'avait presque pas d'atmosphère pour les ralentir.
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Le Bassin Caloris
(crédit: JPL/NASA) |
Le plus remarquable des cratères connus est le Bassin Caloris, un impact météoritique d'un diamètre d'environ 1300 km. Les plaines entre les cratères sont dues à des éruptions volcaniques formant des étendues de lave. La présence d'une activité volcanique sur Mercure à l'heure actuelle reste une question ouverte. Un des objectifs des sondes BepiColombo et Messenger est de collecter des informations sur la composition de la surface de Mercure. ces informations sont essentielles pour découvrir comment notre système solaire s'est formé. |